"Gretchen am Spinnrade" de Schubert
Ce texte, "Marguerite au rouet", est d'après Faust de Goethe et met en scène Marguerite pensant à Faust.
Le piano représente les mouvements du rouet, d'un tempo assez rapide suivant un thème assez répétitif mais avec des nuances très importantes.
Au niveau du chant, la majeure partie du morceau est assez dramatique, avec quelques passages un peu plus calmes, ce qui demande beaucoup d'énergie et d'engagement tout au long du morceau.
La première fois que je l'ai entendue, c'était Flo, une amie, qui l'avait chanté pour son entrée en DEM et je suis restée scotchée et pleine de frissons pendant tout le morceau !
Mais assez de blabla, place à la musique ! Vous pouvez écouter ce morceau sur une très belle interprétation de Renée Fleming ici et cerise sur le gâteau : la partition !
Meine Ruh' ist hin, Mein Herz ist schwer, Ich finde sie nimmer Und nimmermehr. Wo ich ihn nicht hab Ist mir das Grab, Die ganze Welt Ist mir vergällt. Mein armer Kopf Ist mir verrückt, Mein armer Sinn Ist mir zerstückt. Nach ihm nur schau ich Zum Fenster hinaus, Nach ihm nur geh ich Aus dem Haus. Sein hoher Gang, Sein' edle Gestalt, Seine Mundes Lächeln, Seiner Augen Gewalt, Und seiner Rede Zauberfluß Sein Händedruck, Und ach, sein Kuß! Meine Ruh' ist hin, Mein Herz ist schwer, Ich finde sie nimmer Und nimmermehr. Mein Busen drängt sich Nach ihm hin. Ach dürft ich fassen Und halten ihn, Und küssen ihn, So wie ich wollt, An seinen Küssen Vergehen sollt! |
Mon repos m'a quittée Mon coeur est lourd. Je ne le retrouverai jamais Jamais plus. Où je ne l'ai pas C'est pour moi une tombe, Le monde entier Me saisit de dégoût. Ma pauvre tête Perd la raison, Mon pauvre esprit Est déchiré. Pour lui seulement je regarde Par la fenêtre, Pour lui seulement je sors De la maison. Sa démarche fière, Sa noble silhouette, Son sourire aux lèvres, La force de son regard. Le flux enchanté De ses paroles, L'étreinte de ses mains, Et son baiser! Mon repos m'a quittée Mon coeur est lourd. Je ne le retrouverai jamais Jamais plus. Mon corps A soif de lui. Ah, que ne puis-je le saisir Et le tenir, Et l'embrasser Tout mon saoul? Sous ses baisers Que ne puis-je mourir ! |